Oui, l'islam a aussi pour nom "conquête des territoires" par tous les moyens


En finir avec la mollesse de l’œcuménismepour un rabaissement de l’angélisme en politique.

Dans les prétoires, la flûte, le hautbois et le triangle sont les instruments préférés des professionnels de la défense. La mollesse passe. Le roulement de tambour, les cuivres et cordes sévères agacent la sérénité du lieu, mais rien de mieux que la pensée claire et dure aux oreilles des chastes angéliques pour les meilleurs d’entre eux. Des avocats l’emploient, au service, toujours, de leur défense.

Dans la cité aussi la mollesse citoyenne ne répand nul souffle et nulle conviction. Les héros de la plume et du verbe sont les briseurs du conformisme généralisé, des factures policées, des ennuis militants. Le conformisme est l’atonie pendante de l’insignifiance. Et nous le savons bien nous qui cultivons le rebrousse-poil.

Ainsi, dans les repères fous que d’âge en âge l’histoire nous transmet, les désirs sont rarement les premiers lieux des aspirations politiques. Le mieux-être, le mieux-vivre en commun dictent les conduites humaines voulues et, surtout, un horizon d’attente concret pour son existence en propre et celle de sa descendance. C’est modeste et à la fois tellement ardu à réaliser dans un contexte de sarabandes funestes, surtout avec des personnels politiques déformés par le goût de l’intérêt privatisé, du calcul instrumental et qui ont su prendre en otage le peuple privé même de sa souveraineté formelle de par ses goûts égoïstes pour la possession matérielle des fétiches technologiques.

Les sociétés modernes contemporaines avancées des pays développées sont frappés du sceau du vide. Voire du culte du vice matériel pour lui-même. Au sein des sociétés archaïques et sociétés des pays en voie de développement, les chefs politiques sont des ambitieux, des audacieux pour qui tous les moyens sont bons, généralement les plus violents. Pour certains, ils se posent en opposition à l’occident perçu comme un rival ancestral. Pour eux, la signifiance politique est simple : conquérir le pouvoir, renforcer les frontières internes, contrôler les pays alentours. Les richesses naturelles du sous-sol et du sol servent à maintenir les capacités de domination de l’oligarchie en place. N’importe quel moyen est bon pour assumer leur expansion de prébendes, de pouvoirs régaliens privés et autocratiques. Certains pays utilisent les cultures du pavot, d’autres le pétrole, le gaz, la bauxite, le blé, le café et des esclaves sous-payés comme biens de régulation d’un marché international qui ne trouve rien à redire d’autant accommodements avec la réalité des politiques nationales de ces sociétés-là.

Nul étonnement que des groupes mafieux, des bandits fanatisés prennent les ressorts de la guerre sur fond de religion islamiste radicale, délivrant un maximum de volonté de puissance et de peur infligées en interne, et surtout à l’extérieur. La terreur est le moyen de conquête que « l’Etat islamique » utilise pour s’auto-promouvoir face à ses concurrents directs, disons plus amateurs. L’islamisme fasciste est une réalité historique, un temps tenu sous le boisseau, aujourd’hui mis en lumière.

Nombreux sont ceux qui ignorent que des nazis, à la fin de leur IIIe Reich, entre 1944 et 1948, se sont réfugiés qui en Amérique du Sud, qui dans les pays du Maghreb. Ces derniers, surtout, ont trouvé refuge dans des sectes islamistes(*) les plus dures, lesquelles les ont accueillis en alliés. Par exemple, certains ont rejoint les Frères musulmans, secte puissante fondée en 1928 par Hassan el-Banna dont on connaît l’alliance avec feu le NSDAP et maintenant les réseaux et influences anti-laïques notamment au travers du site communautaire « oumma.com » à travers le monde. Pour autant, personne n’ignorait ce qui suit mais peu d’analyses voulurent mettre en exergue. De peur de froisser ? Au nom de la sainte alliance des droits d’un homme générique déshumanisé dans la paix éternelle ?

En premier lieu, l’islam est une religion monothéiste qui invite à la conquête du monde, au combat quel qu’en soit ses formes. Elle mobilise. D’autant plus dans l’expérience de la précarité de la vie dans les sociétés dites avancées. Mahomet ordonne même ses à croyants de s’opposer aux « mécréants », au « infidèles » au nom du bien de dieu. En second lieu, des théologiens musulmans affirment que l’islam est une religion « équilibrée » qui tiendrait compte plus que les autres religions des dispositions psychologiques et physiologiques des hommes (la règle de la volonté de puissance et de la peur pour dominer en politique nationale et internationale).

Toute la dramaturgie de l’empire islamique qui entend s’instaurer, en instrumentalisant les rigorismes du grégarisme, considère le monde réel en deux parties. A côté du « dar al islam » (la « maison de l’islam » qui sert par ailleurs de titre à la revue des militants-guerriers de EI), qui sont les territoires déjà conquis, le « dar al harb » (la « maison de la guerre ») désigne les territoires encore aux mains des « infidèles » (ou « incroyants », selon la terminologie) qu’il lui revient de conquérir.

Mahomet, prophète de son état, dans un hadith furieusement guerrier (et justifiant toutes les dérives), prétend que « La terre appartient à Allah et à son envoyé ». Un « bon » musulman, scrupuleux et attaché à la lettre pour la lettre, se doit de combattre pour étendre le règne céleste de son dieu sur sa terre. Tel est le sens du mot « djihad ». On pourra tourner, retourner dans tous les sens ce mot, d’aucuns ayant le besoin de rappeler qu’il s’agit aussi d’un sens humanitaire fondé dans l’aide aux déshérités, nul ne peut ignorer que le même susmentionné prophète promet une règle juridique simple mais tellement efficace pour justifier les actes des guerriers : après la conquête d’un territoire, ils obtiennent 4/5e des butins conquis, le solde étant attribué au prophète, entendons à ses descendants ou auto-proclamés comme tels.

La mollesse de croire que les religions sont foncièrement pacifiques et naturellement fondées à engendrer l’amour, qu’elles sauvent l’homme de sa condition d’être du doute ne constitue pas une impasse. Cette flute conceptuelle de l’œcuménisme festif relève d’un angélisme criminogène. Car le hadith suivant la justification du djihad porte toute une conception du monde en sus, laquelle conduit les musulmans à juger leur civilisation comme supérieure aux autres, toutes les autres. Notamment, et on le perçoit de plus en plus avec ses plus ardents combattants, ou dans les conceptions de ses aspirants mous (et fort diplomates pour étendre leur influence morale), pour eux, la civilisation occidentale reste l’une des plus méprisables qui soit puisqu’elle leur paraît « matérialiste », « sans Dieu » et principalement fondée sur le culte de l’objet. En somme, nous décelons là encore sans nul doute des parallèles entre tous les cultes qui entendent marier cause spirituelle et cause politique, intrication perpétuelle entre sabre et goupillon pour imposer une ligne impériale irénique. Un nouveau fascisme, rien de moins. Et face au repartage du monde qui s'opère sous nos yeux, avec par exemple une Allemagne dominatrice dans son emploi de l'arme économique, nous avons là une promesse de guerre que le charlatanisme voudrait étouffer dans les draps blancs d'une fraternité de passade.

Le Serpent rouge

 

(*) Nous reviendrons plus tard précisément sur la pénétration du nazisme dans les sectes musulmanes avec des noms de dignitaires ou de petits soldats et, en retour, nous évoquerons en passant les aides et alliances de quelques sectes musulmanes rendues aux nazis durant la Seconde guerre mondiale.

 

 

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce qu'est le syndicalisme libre & indépendant du macronisme-patronat

Aristote à Chartres (statuaire)

Malheur à toi permanent syndical de peu ! (tu ne sers qu'aux fiches policières)