En finir avec les détournements de la liberté, par Patrice C.
A vous de jouer.
La mondialisation, comme le libéralisme sont des idées,
voire des doctrines qui sont naturelles mais qui ont été dévoyées. Le monde
n'est monde que dans sa totalité et sa diversité. Il est libéral, c'est-à-dire
tendance liberté. Il est de ces faits-là ouvert, global et fraternel. Voilà
qu'elles sont les vraies origines des mots que l'on utilise contre leur sens
dévoyé, contre leur gré, contre nous.
Le monde ne peut être qu'ouvert et libre. Ouvert sur
des perspectives, ouvert aux idées, aux envies, aux besoins. Il est global par
la force des choses, presque malgré lui et de plus en plus uni, ouvert. Les troubles
qui l’agitent n’ont rien de naturels. La vie est une, du Nord au Sud et de
l'Est à l'Ouest. Ce que nous proposent les "apôtres" qui se sont attribués les commandes, c'est que tout
soit profitable, intéressé. On confond la vie avec ses succédanés, ses
imitations.
Les lois qui nous régissent remontent aux premiers
individus ayant eu l'ambition propriétaire, possesseur. Il a fallu légiférer.
De même que plus tard il a fallu des représentants… porte ouverte sur les
divisions, les rivalités, les ambitions : une mentalité d'épicier.
Aujourd'hui, il nous faut assumer et gérer, faire avec
cet héritage. Il faut se réapproprier ce qui appartient à tous. Tout le reste
n'est que cinéma pitoyable et profit. Le monde de quasi extra-terrestres qu'on
nous concocte n'est pas celui dont nous avons besoin. C'est du toc, fabriqué de
toutes pièces pour et par quelques pantins imbus de leur personne. Le progrès
ne s'inscrit pas nécessairement dans la course au profit, dans le surplus des
uns au détriment des autres. Il est plus que temps de circonvenir ce faux monde
peuplé de faux gens. La nature reprendra ses droits. Ce n'est qu'en attendant
que certains se servent, pour un avenir éphémère, égoïste et suicidaire.
La libéralité est devenue l'ultra-libéralisme, la
liberté est devenue prison de lois. L'humanité est devenue jungle. La faute à
qui et pourquoi ? L'excès appelle la curée, en retarder la mise en chantier
c'est aggraver la situation. Il n'y a plus d'avenir dans cette voie-là. Arrêtez
de penser, de croire que le monde vous appartient, que tout est possible. Tout
cela est illusion. Nous vivons dans un monde de dépressifs chroniques qui se
shootent à coups d'achats compulsifs et qui se rassurent en se regardant le
nombril et en se branchant des écouteurs dans les oreilles. Qui se croient plus
beaux que le voisin. Non, cela n'est pas l'homme ! Cela, c'est Guignol !
Debout sur les freins, voilà l'une des solutions. Il ne s'agit pas de
consommation, pas de déclinisme ou de survivalisme. Il s'agit de priorité
essentielle, fondamentale, ontologique. Ça n’a rien de biblique.
Ne venez plus vous plaindre…
Patrice C.
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