Féministe, partouzeuse & citoyenne de droite, je vote...


Moi, retraitée libertine & mon vote citoyen.

 
L’espérance en politique, comme la désespérance pour la croyante devant la croix, est une ineptie de toute éternité. Que l’on ait par devers soi l’espoir, en tant que citoyenne, ou que l’on mise enfin sur l’espoir, sous toutes les influences de nos tisanes hindoues, pour une animatrice politique, rien de plus normal. Or, je me dois d'insister, s’ancrer dans la terre et affirmer combien toute culture de l’espérance relève d’une supercherie aux lourdes conséquences.

Voter procède d’un acte de foi. J'en suis consciente. Tel est le meilleur symptôme de ma crise personnelle. La plupart de mes concitoyennes jouent avec leur bulletin de vote, éliminent plutôt qu’adhèrent à un programme. C’est qu’elles ont, comme moi, torché leurs gosses tout en bossant, faisant la carrière de cadre…

En 1981, les Français voulaient en finir avec la grisaille giscardienne ; en 2012, ils ont désiré se séparer sans équivoque d’un balourd de la carte postale quotidienne de la communication. Un petit d’homme peu bandant.

En 1981, les Françaises ont cependant voté pour François Mitterrand, l’espérance au cœur des flonflons encadrés par le SO si musclé, si joliment érotique du groupuscule trotskyste l’OCI (devenu PCI et son satellite rassembleur de plusieurs tendances, le MPPT, puis PT, puis POI jusqu’u prochain changement d’enseigne) place de la Bastille. En 2012, les Françaises ont voté contre Nicolas Sarkozy et ont peu remué du popotin aux bruyants sons d’une musique électronique orchestrée par des Djs du PS, le SO étant principalement assuré par des syndicalistes et des boites privées de sécurité gays. Espérance en berne, quelques mois plus tard, Hollande et son équipe faisait merveille pour ranimer le dépit et la honte pour le pays.

Mes deux exemples, pris parmi d’autres déconvenues, montrent qu’être citoyenne Française doit nécessairement rechercher une forme de rationalité froide. Disons-le, une citoyenne a tout intérêt à garder son sang-froid. Les militantes se chargent de se transformer en fans, comme n’importe quel fan d’un Johnny, d’un Michel Sardou ou d’une Mylène Farmer : le fanatisme, la collectionnite de tous leurs morceaux, de tous leurs albums, de toutes leurs interviews, de leurs posters, etc.

Je ne sais pas pour vous, moi, j’adore encore mon tatouage à l’aine de Michel Sardou « Ne m’appelez plus jamais France (elle m’a laissé tomber) » et sur le M et le F entrelacé dans un cœur comme Mylène… en rouge et noir, bien sûr.

Les militantes politiques ont la foi comme nous les fans à Michel et Mylène : nombreux sont celles qui pleuraient devant les caméras en écoutant un disque de Carlita lors de la dernière sauterie printanière organisée par les amis de NS.

Nous sommes les idiotes dépressives au dernier degré. Nous votons pour rien… nous votons sans aucune conscience.
Chiennes, en garde !, nous sommes… on se fout de l’avenir des unes et des autres. Tant que mon doux tatoue Sardou terni brille en partouze au Cap d’Agde, je suis une retraitée heureuse… allez, Marinette ou Niko
LSR.

 

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