Sans-dents à sang pur sang


Sans-dents de tous les pays, unissez-vous.

 
Le grand trempé de l’histoire connaît une fin d’été -mo-ra-ble ! Personne n’aimerait être à sa place. Avoir vendu la France à nos « amis » d’outre-Rhin est la pire des perfidies que l’histoire française ait connues depuis les différents référendums nous alignant à l’axe.

Jeune homme, François Hollande appartenait aux Clubs Témoins de Jacques Delors ; il en profitait même pour se montrer meilleur fils de Delors que la propre fille de celui-ci. Quand les Clubs Témoins délivraient une pensée euromaniaque, Hollande en courtisait une moraline euroacharnée.

Hollande n’a jamais été socialiste. Sa seule orientation est l’Europe, la fusion de notre pays en un länder comme un autre. Ses effusions les plus pragmatiques ont été de marteler ses pieds comme un cabri pour pousser le plus loin possible des orientations commandos que n’ont pas voulues les peuples du continent : un libéralisme échevelé de demi-chauve, une déréglementation active de toutes les normes publiques, une morale de courtage boursier en lieu et place de morale et un relent d’à-plat-ventrisme ébouriffé sur l’autel des dieux de la finance et de l’humanitaire rémunérateur.

De plus en plus, l’homme Hollande et ses troupes démontrent de convictions politiques de sous-préfets et d’une humanité de vendeurs à la sauvette. Faut-il encore supporter « ça » encore deux ans ? Ce qui aggrave la République française n’est rien en comparaison de l’avenir qu’ils construisent au Palais.

Qu’ils soient tour à tour conspués, moqués, scalpés, l’un par une courtisane à carte de presse, l’autre par des militants encore dotés de la foi du charbonnier sent bon l’encens à l’heure des obsèques.

Pour l’heure, la France est placardisée, ridiculisée, ravaudée à l’état de ses gouvernants d’Etat qui donnent des leçons à la terre entière et ne savent pas même travailler avec efficacité pour la collectivité nationale.

Nos « amis » à l’international se gaussent. Ils ont beau jeu. Attendez un peu qu’un des leurs venus du cinéma hollywoodien prenne possession du bureau ovale et on en reparlera… euh, pardon, ça, ça déjà été fait. Attendez un peu qu’un président joue du cigare avec les parties génitales d’une stagiaire de la Maison Blanche et on en reparlera… euh, encore pardon, ça aussi s’est déjà produit. Alors, attendez un peu qu’un président suprême soit bourré dès midi tous les jours au Kremlin… pareil, je m’en excuse.

En réalité, cette fascination de tous pour les hommes et femmes de pouvoir est une élucubration générale. Elle signe le comportement larvaire des peuples, le caractère infantile des prises de positions politiques des gouvernés des Etats.

En 1848, alors que l’histoire retient cette date pour affirmer qu’elle fut l’année des « réveils des nations », de « maturité des peuples » ou « éveil à la politique des peuples », il y eut bel et bien un vaste mouvement populaire fondé sur des analyses des situations, des envolées à la fois lyriques et des organisations populaires sachant unir les différentes pensées et classes du peuple pour orienter une direction d’un pays. Aujourd’hui, nous percevons le débours, l’éclatant déclin dont la Libération après le IIIe Reich n’a été qu’une illusion d’une fraction de seconde sur l’échelle d’un centenaire. Quelques drogués à l’optimisme béat, toujours euromaniaques à leurs heures, entendent nous rabrouer, nous vilipender parce que nous serions « fatalistes », « déclinistes », « pessimistes ». Pire, que nous l’écrivons à longueur de textes, de commentaires et d’analyses. Mais nos fêtards de l’Europe sniffent l’espérance, se piquent à Berlin, se shootent à l’encre d’impression des billets de banque et ils osent nous dire à nous, Français, bougez, espérez, entreprenez !

Tôt ou tard, les sans-dents montreront celles qu’il leur reste.

LSR

 

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