Faire du blé avec tout ce qui se trafique (armes, drogues, humains)


Drogues, armes, humains : les trafics juteux des reproducteurs du pire des capitalisme.

De toute évidence, le trafic d’êtres humains est plus lucratif en ce moment que celui des armes et des drogues.

Au-delà de l’émotion due aux péris en mer au large des côtes italiennes, il convient de percevoir, qu’en premier lieu, des esclavagistes profitent des mirages qu’on a de l’Europe depuis des régions du monde ravagées par les guerres, les pollutions des ressources vitales, les secousses politiques délétères de toutes sortes. Le reste, l’émotion pour juger, le sentiment pour évaluer sont des larmes de crocodile promptes à alimenter les égouts des bons sentiments.

Qu’on se le dise, l’Europe ne pourra jamais lutter contre ces trafics, contrairement à la doxa communiquée ces derniers jours. Elle l’a démontrée, elle ne le peut déjà pas contre les armes, les drogues et les prostitutions.

Malgré quelques victoires pour l’image publique, (presque) tous les trafics ont pris une forme habile et largement calquée sur le fondement économique de la finance : impersonnel et désincarné.

Mondialisés en réalité, les trafiquants possèdent des bases territoriales mais, désormais, leurs trafics ne sont plus fondés sur des bases nationales comme autrefois où les gangs avaient leurs papys, lieutenants et sous-fifres aux ordres d’institutions non-légales. En costards-cravates, possesseurs de sièges sociaux dans de beaux immeubles, un peu comme les mafieux Russes installés en principauté de Monaco, on trouve les commanditaires en ce moment entre Courchevel et Los Angeles, là où la came abonde sur les seins des putes de dancings et le Champ’ éclate ses bulles sur le souvenir rosé des cadavres qui construisent des fortunes rapides.

Lutter contre les trafiquants serait d’abord batailler contre les règles juridiques qui permettent de plonger des masses d’argent dans des lieux anonymes d’un clic. Les ordonnateurs de tous ces trafics organisent leurs flux selon les profits les plus élevés.

Tantôt une tonne de coke, tantôt un paquebot comportant un millier de réfugiés, la marchandise importe peu aux affairistes des trafics.

Quand les pleureuses de la communication institutionnelle cesseront de nous prendre pour des bouses !?!?

LSR

 

 

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