Djihadiste lâche, crève ! (billet du 20 janvier 2014)
Ø
Il y a tout juste 1 an, à 13 jours
près, le lundi 20 janvier 2014, j’écrivais le
billet "Peur sur la ville" - djihadiste, crève en Syrie !
Ø En
lisant ce qui suit, oui Manuel Valls avait raison.
Ø Oui,
les chiffres d’alors sont dépassés : 800, 1000, + de 1000. « Ils »
reviennent, ils se radicalisent à domicile ou en prison… Oui, ils peuvent
crever en Syrie.
Ø Qu’ont
proposé les politiques sinon une politique pénale inefficace contre les
guerriers de dieu, les paumés du système qui prennent le train d'une religion pour partir en aventure comme ils partiraient armés dans un jeu vidéo ?
Ø Sans pitié, sans piété, le plus froidement, qu’ils
crèvent ! Ils nous ont déclaré la guerre. Soit ! Eh bien la guerre !
LSR
« Peur sur la ville »
Est-ce
un remake, pour nous exprimer en bon
français, d’un scénario couru d’avance ? Est-ce une vérité à rechercher
sous d’autres biais ?
Il a fait fort, Manu.
A
une heure de grande écoute dominicale, sur Europe 1 hier, Monsieur Valls a tenu
des propos alarmants. Environ 250 de nos compatriotes, des convertis de fraîche
date, des musulmans radicaux ou tout simplement des quidams pas religieux pour
un sou, ont rejoint la Syrie ou sont en passe de gagner ses terres de combats. L’ennemi intérieur existe donc. Son
profil est aussi bigarré que notre jeunesse entière.
Ainsi
avons-nous appris qu’une douzaine de néo-djihadistes mineurs français se
trouvent en transit du côté de la Turquie, ou se sont rendus en Syrie, a
indiqué le ministre de l’Intérieur. Les services de renseignements tricolores
ont décompté une vingtaine de nos ressortissants morts au combat, quelques
mineurs et recensé qui plus est les chemins et réseaux structurés pour
gagner le pays de Bachar El Assad. Près de 700 Français en tout sont
actuellement pistés par les services, soit présents aux combats, soit prêts à
s’y rendre.
Deux
types d’explications prévalent. La première explication, facile à formuler,
voire sommaire, consiste à vouloir prendre désormais au sérieux les recruteurs
comme mieux rôdés, plus performants à la fois sur les réseaux sociaux
d’internet et les sites radicaux. La seconde est tout aussi plausible : la jeunesse recherche de tout temps
l’aventure, le fait d’arme pour exposer sa carne aux balles et à cet esprit
soucieux d’échapper à la quotidienneté. Il est vrai que l’avenir ici, en
France, est bouché pour beaucoup : pas de travail, des politiques ambiguës
et perdues dans ses pseudo-principes démocratiques et sa seule verve
communicante, absence de ligne d’horizon personnelle et collective…
Passons : nous développons sur Le Serpent rouge suffisamment
d’éléments aux griefs, causes et conséquences de la donne politique
d’avant-guerre qui taraude notre à-venir historique.
En
France, comme partout sur la planète, être jeune signifie versifier intimement
son grand rêve de gloire ou d’existence s’assumant dans la vie, une petite dose
d’aventure humaine et d’espiègleries. Autrefois, on parcourait les pays sac au
dos… on traversait les océans en quête de rencontres, de souvenirs et
d’expériences humaines riches. Ou bien on lisait, on méditait ou batifolait
dans la musique, les études, les filles et les garçons emmêlés, les films, le
théâtre ou l’on s’adonnait aux herbes folles dans des positions de yogi en
écoutant des musiques planantes. D’autres encore allaient se battre pour
libérer une colonie, pour « faire la
Révolution » ou fomenter un coup d’Etat militaire (choisissez, selon votre propre profil, vos
propres convictions). Plus incertains, quelques-uns s’engageaient dans les
légions étrangères des armées régulières pour échapper à sa famille, la
délinquance, une vie pesante quand quelques-uns de leurs coreligionnaires
primesautiers partaient faire des affaires dans le Tiers-monde. De nos jours,
vouloir tuer et se battre aux côtés de bourreaux enrubannés, comme dans les
années ’90 en ex-Yougoslavie, ressemble surtout à un jeu vidéo où le gaming est la désuétude, la bêtise
recouverte des plaies idéologiques des religieux politisés et la mort au final.
Game over !
Manuel
Valls a sans doute raison : les deux prochaines décennies seront
terribles. Certains djihadistes reviendront de leurs périples armés,
désireux de prolonger le nihilisme cher aux terroristes de tous poils &
tics, des nazis d’autrefois aux parangons de vertus supposées qu’ils voudront
imposer, par la force, à tous. Surtout,
qu’ils crèvent là-bas en nombre plutôt que de nous revenir avec leurs synapses injectées
de C-4 et de sang !
Que
nous propose-t-on, politiquement et spirituellement, pour inverser ce cours de
l’histoire ? Pas grand-chose, pour l’heure…
LSR
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