NI DEESSES, NI MAITRESSES - A bas les sectes religieuses


La religion, finissons-en !

Mais en quoi la religion peut-elle aider l'homme ? En quoi est-elle nécessaire ?

Les fous de dieu sont de toutes les sectes
Depuis 2.500 ans, l'homme est instrumentalisé, manipulé par la religion. Ce n'est pas une invention de son pauvre esprit proto-historique, c'est un vice qui lui a été inculqué par les politiques pour pallier leur inconséquence, leur incompétence, car leurs compétences ne peuvent pas être tous horizons, tous sujets. Il leur faut un coup de main. Amener le peuple à croire en une divinité, c'est autant soulager l'attention qu'on lui doit sur le plan social, économique. Le guider vers une croyance, c'est le mettre sur une voie de garage. Lui faire croire, à l'homme, qu'une autorité divine est incarnée dans l'autorité, c'est une croyance bis. C'est l'amener à adorer quelqu'un de vivant, de palpable, c'est un placebo à la divinité inaccessible.

L'Etat s'incarne dans la religion. Il tient de fait sa légitimité, et son autorité d'un au-delà hypothétique que l'homme a voulu plus accessible. En dernier recours, l'Etat devrait renvoyer sur la "maison-mère" les citoyens qui ont investi leur croyance en lui s'il s'avère incapable de pourvoir et de satisfaire aux demandes concrètes du peuple. « Je ne peux plus rien faire pour vous, voyez avec Dieu ! », « Je ne suis que son intermédiaire, je n'ai pas ses pouvoirs ».

L'Etat n'a toujours entendu ne s'occuper que de ses intérêts guerriers et mondains. La mondialisation a toujours existé. Les relations d'Etat à Etat ont toujours été le gage de tranquillité auxquels aspiraient les politiques. Le reste, tout le reste : repoussé vers l'impalpable, l'improbable, l'éthéré. Sauf à faire la guerre de temps en temps pour des intérêts particuliers et renforcer son aura, et ça n'a pas changé. L'autorité ne se reconnait pas dans le peuple, elle ne croit et ne reconnaît qu'en elle-même. Pour cela elle accorde le droit à toutes les croyances nécessaires à sa paix personnelle. L'Etat a encouragé les guerres de religions, y compris intra-Etat comme celle qui s'est soldée par la Saint-Barthélemy : à l'avantage de l'Etat. Pas à l'avantage du peuple ! On dirige plus facilement avec une seule croyance qu'avec plusieurs qui risquent de perturber la marche de l'Etat. Croire, c'est abandonner, c'est ne plus être que l'objet de l'Etat. La religion est politique comme le politique est religieux.

C'est en lui que l'homme doit croire, pas en une délégation, une pseudo représentation étatique ou spirituelle. La liberté appartient à l'homme, pas à l'Etat. Il doit s'en emparer. La fraternité française est un leurre, c'est de solidarité dont il faut parler et qu'il faut construire. Quant à l'égalité, elle se conquiert. Elle est faite de concret, elle se bâtit.

Toutes les croyances mènent au despotisme, qu'il soit humain ou spirituel, à l'esclavage.

Patrice C.

 

 

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