Confidence sur le chômage
Les paris calculés de
François Hollande
Il nous l’a dit comme un
simili pacte pris avec l’électeur (mais
hors caméra, sous le ton de la confidence), telle une bravade affichée pour
détourner une attention pénible sur le cirage des pompes de son conseiller
élyséen, François Hollande président ne retournerait pas au combat électoral en 2017 si
le chômage ne baissait pas.
François Hollande président
sait combien l’inemployabilitée galopante, la désindustrialisation et la
destruction d’emplois nourrissent la sécession interne de pans entiers de la
société, d’hommes et de femmes placés au ban de la nation. D’où une fuite en
avant vers une Europe qui paraît aux gouvernants comme la solution unique, la résolution
du problème du marché sans freins et balance.
François Hollande président doit
être pris aux pieds de ses bonnes blagues communicatives.
Selon les chiffres fournis
hier par l’Unédic (organisme gérant l’assurance
chômage), la prévision clinique de 103.200 demandeurs d’emploi sans
activité en plus pour 2014 confirme le déclin progressif de notre riant pays ;
pour 2015, il y en aura 60.000 de plus au minimum. Cet organisme analyse une
poursuite de la hausse du chômage. Il table de même sur une relative baisse du
déficit du régime d’assurance chômage grâce aux nouvelles règles
d'indemnisation qui doivent entrer en vigueur au 1er juillet (nous ferons prochainement retour là-dessus).
Est-ce la politique publique
menée entre les bornes de l’axe Berlin-Bruxelles-Strasbourg qui secouera la
donne ? L’ordonnancement impérial d’une politique économique ne fait pas
bon ménage avec les petits mots, les petites promesses, le comique de la situation du gouvernant. Les actes seuls comptent & seules les pratiques savent quand les gouvernants ne font que passer.
LSR
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