L'Etat dans tous ses étals, par Patrice C.
Etat des lieux
Plus je m'intéresse et m'investis dans la
connaissance des Etats et de leurs relations avec leur peuple et de leurs
devoirs envers ceux-ci, plus je suis conforté à l'idée que ce ne sont que des
putes !
C'est du brutal, aurait dit Lino Ventura dans Les Barbouzes ! Et pourtant, je suis
encore loin de pouvoir cerner et définir la réalité. Tout autres tenants des
pouvoirs délégués par l'Etat sont comparables à leur maître : les banquiers,
les assureurs, etc., tous escrocs bénis et couverts par la loi des Etats. Les
escrocs du quotidien font vraiment pâle figure à côté des capacités que
confèrent légalement l'Etat… Que sont aujourd'hui les pilleurs de bijouteries
du quartier de l'Opéra à Paris, à côté des rapaces voraces et protégés que génère
l'Etat ? Des amateurs !
C'est consternant et pourtant, c'est écrit noir sur
blanc. Il n'y a qu'à lire ! Les turpitudes étatiques depuis que le monde est
monde. Les rebondissements liés à l'Histoire mais qui continuent à justifier
l'existence de consensus, d'accords plus ou moins glauques pourvu que la fête
continue selon la raison par eux édictée, leurs compromissions, leurs accords
d'alcôve, leur semi clandestinité. La multiplication des "G quelque chose" pour mieux
resserrer les rangs. Tout peut se faire pourvu que cela reste "entre soi". Un exemple actuel : les
mesures de rétorsion envers Poutine pour son comportement en Ukraine. En fait,
que du flan ! Non seulement il n'y a pas de réelles ambitions de sévir et
d'être "efficace", mais il
n'y a pas de volonté d'imposer quoi que ce soit. Que ce soit clair : Poutine,
c'est un pote ! On prévoit, on spécule sur ce que sera l'avenir et là, on
marche sur des œufs. Ce n'est plus de la prudence, c'est un placement qui ne
dit pas son nom et dont on espère qu'un jour il sera profitable. Un
comportement de spéculateur. Il fut un temps pas si lointain où on déclenchait
des invasions, des opérations militaires pour moins que ça. Il est vrai contre
de pauvres bougres (pas innocents) en
sous capacité militaire et sans guère d'alliés (Saddam Hussein). Le fauteur de troubles faisait facilement
l'unanimité. C'était aussi l'occasion de compter ses amis. Les amis
dépositaires de l'autorité, bizarrement, se trouvent tous à l'ouest et au nord…
Ceux-là nous ramènent tout doucement à la politique
de domination et d'autorité. Telle que conduite actuellement, la politique
internationale ne peut que déboucher sur la reprise en main (énergique) des peuples. Tout le reste
est apparence. Ah ! la belle promenade de Hollande en mer Baltique… accordéons
et chants de marins compris. Pour ce qui est d'être saupoudrés, nous le sommes
! Tellement qu'on est endormis, anesthésiés. La politique soporifique alors
qu'en coulisses continuent de s'activer des sherpas peu regardants et aux
ordres pour des objectifs qu'ils ne discernent pas toujours.
Nous sommes quasiment passés du Moyen-Age à l'époque
moderne lors du congrès de Vienne, en 1815. Depuis, c'est à hue et à dia. La
conduite politique du monde se fait essentiellement en fonction des clashes
pour finalement retomber dans des approximations, des hésitations, des
tergiversations qui n'ont rien d'honorables, mises entre les mains des premiers
venus. Ils passent la plupart de leur temps avec un œil dans le rétroviseur,
pas sur la route. Bien sûr, l'Histoire est constructive. Justement,
qu'attendent-ils pour en tirer profit ? Ce sont des pleutres !
Si avec tout cela vous continuez "d'y" croire, grand bien vous fasse.
Comme à eux…
Patrice C.
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